Commémorations Résistance au nazisme en i&L

Commémoration René-Despouy.
Mardi 11 AOÛT 2020

Le Comité d'entente des anciens combattants

René Despouy

Il est né le 9 octobre 1916 à Bergerac (Dordogne) fusillé comme otage le 11 Août 1942 à 7h20 au Mont-Valérien. Il est membre du triangle de la direction nationale des jeunesses communistes dans la clandestinité en avril 1941 après l’arrestation de Danielle Casanova.

Il a reçu la Légion d’honneur, la Croix de Guerre avec étoile de Vermeil, et a été nommé Sous- Lieutenant à titre posthume.

Après l’obtention du certificat d’études primaires, il devient apprenti dans l’imprimerie en 1929.

Membre actif du syndicat du livre CGTU, il adhère aux Jeunesses Communistes d’Indre-et-Loire en 1929 et au PCF le 1er mai 1935.

De janvier à octobre 1937 il est secrétaire départemental des JC37 et ensuite il part au 26ème RI à Nancy.

Il se bat sur le front de la Sarre et de la Loire.

Fait prisonnier à Châteauroux, il s’évade et après la démobilisation de septembre 1940 il organise clandestinement la Jeunesse Communiste.

Il est également un sportif très actif (football et athlétisme) à «l’Églantine» de Saint-Pierre-des-Corps (FSGT).

Il épouse en décembre 1939, Lucienne Leroux, née à Paris (XVII) le 24 juillet 1917, comptable.

Membre de l’Union des Jeunes Filles de France, elle est arrêtée avec son mari, le 18 juin 1942.

Internée au fort de Romainville elle est libérée le 3 septembre 1942.

Le 10 août 1942, les Allemands viennent le chercher avec une quarantaine d’autres patriotes -parmi eux Jean Pottier- pour les conduire au fort de Romainville dans les casemates humides où ils passeront leur dernière nuit.

Le 11 août au matin, il fait dire à sa femme qu’il part en Allemagne.

Les Allemands n’ont pas le courage de leur apprendre la vérité.

Lucienne Despouy

Elle témoigna sur procès verbal le 2 décembre 1944 ; détenue plusieurs jours au dépôt en même temps que son mari, il lui fit parvenir des mots sur les interrogatoires qu’il subissait.

Il fut torturé déclara-t-elle : «J’ai aperçu mon mari au Dépôt, il se tenait vouté et il semblait souffrir».

Elle signala qu’à son retour à son domicile elle constata la disparition de denrées alimentaires, de vêtements, d’une paire de chaussures neuves, de flacon d’eau de Cologne et de parfum...

Elle déposa plainte contre les inspecteurs qui ont arrêté son mari et le commissaire de la BS1, Fernand David, responsable des tortures infligées à son mari.

Sa famille n’aura pas la suprême consolation de connaître ses dernières pensées. Il lui a été refusé d’écrire une dernière lettre.

Lucienne retrouvera, des décennies plus tard, le petit insigne de la jeunesse communiste, caché dans le porte-monnaie dans les effets personnels qu’elle a récupérés.

Lucienne Despouy est décédée le 19/10/2014

Lien vidéo hommage René Despouy : https://dai.ly/xa541h

(Article parut dans « Mémoire communiste » N°9 / février 2020)

Mardi 11 AOÛT 2020

Commémoration René-Despouy.

Le Comité d'entente des anciens combattants d'Indre et Loire a célébré la mémoire de René-Despouy et des Fusillés de la commune. (Rassemblement avenue du 11-Novembre)

 

René Despouy

Il est né le 9 octobre 1916 à Bergerac (Dordogne) fusillé comme otage le 11 Août 1942 à 7h20 au Mont-Valérien. Il est membre du triangle de la direction nationale des jeunesses communistes dans la clandestinité en avril 1941 après l’arrestation de Danielle Casanova.

Il a reçu la Légion d’honneur, la Croix de Guerre avec étoile de Vermeil, et a été nommé Sous- Lieutenant à titre posthume.

Après l’obtention du certificat d’études primaires, il devient apprenti dans l’imprimerie en 1929.

Membre actif du syndicat du livre CGTU, il adhère aux Jeunesses Communistes d’Indre-et-Loire en 1929 et au PCF le 1er mai 1935.

De janvier à octobre 1937 il est secrétaire départemental des JC37 et ensuite il part au 26ème RI à Nancy.

Il se bat sur le front de la Sarre et de la Loire.

Fait prisonnier à Châteauroux, il s’évade et après la démobilisation de septembre 1940 il organise clandestinement la Jeunesse Communiste.

Il est également un sportif très actif (football et athlétisme) à «l’Églantine» de Saint-Pierre-des-Corps (FSGT).

Il épouse en décembre 1939, Lucienne Leroux, née à Paris (XVII) le 24 juillet 1917, comptable.

Membre de l’Union des Jeunes Filles de France, elle est arrêtée avec son mari, le 18 juin 1942.

Internée au fort de Romainville elle est libérée le 3 septembre 1942.

Le 10 août 1942, les Allemands viennent le chercher avec une quarantaine d’autres patriotes -parmi eux Jean Pottier- pour les conduire au fort de Romainville dans les casemates humides où ils passeront leur dernière nuit.

Le 11 août au matin, il fait dire à sa femme qu’il part en Allemagne.

Les Allemands n’ont pas le courage de leur apprendre la vérité.

Lucienne Despouy

Elle témoigna sur procès verbal le 2 décembre 1944 ; détenue plusieurs jours au dépôt en même temps que son mari, il lui fit parvenir des mots sur les interrogatoires qu’il subissait.

Il fut torturé déclara-t-elle : «J’ai aperçu mon mari au Dépôt, il se tenait vouté et il semblait souffrir».

Elle signala qu’à son retour à son domicile elle constata la disparition de denrées alimentaires, de vêtements, d’une paire de chaussures neuves, de flacon d’eau de Cologne et de parfum...

Elle déposa plainte contre les inspecteurs qui ont arrêté son mari et le commissaire de la BS1, Fernand David, responsable des tortures infligées à son mari.

Sa famille n’aura pas la suprême consolation de connaître ses dernières pensées. Il lui a été refusé d’écrire une dernière lettre.

Lucienne retrouvera, des décennies plus tard, le petit insigne de la jeunesse communiste, caché dans le porte-monnaie dans les effets personnels qu’elle a récupérés.

Lucienne Despouy est décédée le 19/10/2014

Lien vidéo hommage René Despouy : https://dai.ly/xa541h

(Article parut dans « Mémoire communiste » N°9 / février 2020)

SAMEDI 22 AOÛT 2020
Soixante-seize ans après le sacrifice d’André DELAUNAY, de Marcel BISAULT, de leurs camarades Gilbert MICHEL, Maurice CURIE, et des trois maquisards massacrés à Orbigny, François MARTEAU, Olivier PINAULT, Hubert LASCA, des cérémonies commémoratives ont eu lieu au Cimetière de Civray-de-Touraine, à la Stèle Olivier Doussaint - Forêt de Montrichard, à la Stèle de « la Bretèche » - D 17 - Faverolles-sur-Cher, à la Stèle du « Boulay » - D 127 - Faverolles-sur-Cher, au Monument aux morts d’Orbigny.

 

 

 


 

 

 

 


 

 



22/10/2020
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